Okavango, sous le soleil exactement…
Le Botswana est la destination animalière par excellence, l’oasis géante de l’Afrique. Son célèbre delta de l’Okavango abreuve et nourrit des millions d’animaux lorsque la sécheresse sévit partout ailleurs. De quoi attirer les amateurs de safaris photos les plus assidus sous un soleil de plomb.+
Le pays des Tswanas, du nom de l’ethnie principale du Botswana, occupe un vaste bassin sablonneux, tantôt nu et désolé, tantôt couvert de broussailles. Au nord-ouest, le gigantesque delta de l’Okavango s’étire sur ce qui était un lac il y a dix mille ans. C’est la région la plus spectaculaire du pays.
L’Okavango n’atteint jamais aucun océan. Né dans les montagnes de l’Angola, le fleuve vient mourir dans le désert du Kalahari, au nord du Bostwana, qu’il irrigue sur 18 000 kilomètres carrés au plus fort de sa crue annuelle. Il forme ainsi le second plus grand delta intérieur du monde après celui du Niger, au Mali. Sa myriade de bras, canaux, îles et lagons héberge une faune d’une prodigieuse variété. Lorsque le delta rétrécit à la saison sèche, de mai à octobre, quelque 200 000 grands animaux s’y concentrent.
Le climat au Botswana est semi-aride, avec une longue saison sèche pendant laquelle il ne pleut presque pas, et une saison des pluies marquée par de violents orages. Les journées sont chaudes toute l’année, mais les nuits peuvent être froide. Durant la saison sèche, la matinée et les soirées sont presque glaciales ; à partir de septembre les températures grimpent pour atteindre leur apogée en octobre.
Il n’est pas rare de voir le thermomètre grimper à 40° l’après-midi. Pour la faune et la flore, le plein soleil est le lot quotidien ; loin du cliché habituel de l’éternel « sunset », la vie du Botswana évolue dans une lumière crus et acérée, des ombres tièdes mais tranchées, dans un balais quotidien de soif et de prédation.
A travers les décors sauvages des parcs de Moremi, Khwai, Savuti et Chobe, j’ai voulu témoigner de la réalité de ce pays de feu, avec des images surtout réalisées en pleine journée, en dehors des heures idéales pour photographes scénaristes…
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
delta okavango – Botswana
secteur Maun
Avec une température matinale qui frisait les 0° et une jungle noyée sous les eaux brumeuses, le spectacle était total… Les fabuleuses étendues du delta de l’Okavango sont menacées par l’exploitation diamantifère
, une activité très consommatrice en eau, et pour laquelle le Botswana se place au deuxième rang mondial. L’Okavango, protégé par son statut de réserve naturelle et par la vigilance des autochtones bochimans, subit néanmoins la baisse du niveau des nappes phréatiques alentour, dont l’exploitation est telle qu’elles risquent d’être épuisées d’ici quelques années.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-